mercredi 23 septembre 2009

Une petite photo du Taj Mahal...



Juste pour vous mettre l eau a la bouche...

dimanche 20 septembre 2009

En direct d’Agra, le programme des deux prochaines semaines

 

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L’école nous autorise un certain quota d’absence, j’ai donc décidé de me prendre une semaine “off” avant une semaine de vacances officielle pour pouvoir bien voyager…

Thibault m’a rejoins à Calcutta hier. J’avais réservé au Park Hotel, un 5 étoiles, pour lui faire la surprise.

En l’attendant (son avion arrivant tard dans la nuit), j’ai rencontré par hasard dans la rue des étudiants étrangers de mon école… Incroyable hasard, dans une ville qui compte 14 millions d’habitants!

J’ai donc décidé de les suivre pour la soirée: resto indien avec musique occidentale, puis clubbing dans Calcutta pour voir le “Ministry of Sound”… (Oui, oui, il y a bien des boîtes de nuit dans Calcutta, à ma grande surprise!)

Le lendemain, visite du Victoria Memorial, et de ses jardins où les couples indiens viennent y flirter à l’abri des regards indiscrets, puis nous nous sommes envolés pour Delhi.

Nous sommes actuellement à Agra, la ville abritant le célèbre Taj Mahal.

Pas beaucoup d’internet ces deux prochaines semaines, donc je vous raconterai tout une fois rentrée à Calcutta, le 6 octobre.

Entre temps, nous avons prévu de faire un tour du Rajasthan (Jaipur, Bundi, Udaipur, Jaisalmer, Jodhpur) pour lequel nous n’avons absolument rien planifié… Rien ne vaut l’imprévu!

Sur ce, nous devons aller nous coucher tôt car demain nous devons nous lever tôt pour aller regarder le soleil se lever sur le Taj Mahal… Un grand moment en perspective…

Varanasi, 11 au 14 septembre

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(Cliquez ici pour les photos) 

Le week-end dernier, nous sommes partis à Varanasi (Bénarès), qui se trouve à 15h en train de Calcutta.

Nous étions une petite équipe de 10 étudiants étrangers (Italie, Allemagne, Belgique et France). Le fait de venir d’endroits aussi divers a compliqué la réponse à la question “Where do you come from?”… Mais nous avons trouvé rapidement la parade en répondant que nous étions tous européens…

Nous y sommes allés en train de nuit, et les voyages allers et retours ont été aussi riches en rebondissements que le temps passé sur place…

A l’aller, nous avons dû nous rendre à la gare en bus, car il y avait une grève des chauffeurs de taxi…

Les chauffeurs de taxi sont en grève pour lutter contre une loi adoptée récemment à Calcutta, interdisant aux véhicules anciens de circuler dans la ville. Quand on sait que la majorité des taxis de Calcutta sont des Ambassadeurs, on comprend rapidement leurs préoccupations…

Une fois dans le train, nous étions séparés en petits groupes car nous n’avions pas réservé au même moment. Mon groupe n’a pas vraiment eu de chance, car nous sommes tombés sur deux énergumènes indiens passablement imbibés (nous l’avons compris trop tard), qui nous ont d’abord proposé de manger avec eux (chose que j’ai fermement refusé contrairement à d’autres), puis l’un d’entre eux a essayé d’embrasser deux personnes de notre groupe… Nous avons donc pris toutes nos affaires et rejoins les autres dans un autre wagon: il était hors de question que je dorme à côté de ces fous!

Des indiens très gentils ont accepté d’échanger leurs couchettes avec nous et nous avons donc été tous réunis.

Concernant l’état des trains indiens, ils sont relativement corrects (nous avions pris la 3e classe de couchettes climatisées ou AC3), en dehors d’une clim trop forte, et de petits compagnons à 6 pattes, qu’on essaye d’oublier en s’endormant le plus vite possible…

Nous sommes donc arrivés à Varanasi et avons séjourné dans un petit hôtel sympathique , avec une très belle vue sur les Ghâts et le coeur névralgique: le Gange.

Il n’y a pas réellement de monuments à visiter à Varanasi, mais cette ville est un spectacle permanent, elle a une aura particulière, très mystique.

Il suffit de se ballader sur les ghâts pour s’en rendre compte. C’est ce que nous avons fait la première après-midi.

Sur ces quais, nous avons découvert une Inde qui vit, pleine de couleurs, d’odeurs plus ou moins agréables, de rituels religieux dont la signification nous dépasse… Une Inde pieuse, où les gens se baignent dans le Gange, y font leurs ablutions, boivent son eau, font leur toilette et s’y lavent même les dents, juste à côté des vaches sacrées…

“On va en Inde pour comprendre pourquoi on va en Inde” R. Airault

Je n’ai pas cessé de penser à cette phrase en me baladant sur ces quais, car je commençais à y trouver des éléments de réponse…

Des enfants nous interrompent pendant nos rêveries pour nous vendre fleurs, bougies et henné, ou tout simplement nous demander quelques roupies. Ces enfants sont très forts! Ils connaissent quelques phrases dans une dizaine de langues, et les ressortent avec aplomb dès qu’on leur dit le pays d’où on vient… Tout ça pour mieux nous demander de l’argent…

Et quand on leur demande ce qu’ils feront de cet argent, ils répondent une phrase surement apprise par cœur: “Je le donne  à ma mère pour qu’elle paye mon école”… Mais biensûr…

Mais Varanasi, c’est aussi les “Burning Ghats”, ceux sur lesquels on procède aux crémations. Il est bien évidemment interdit de prendre des photos, mais j’en garderai un souvenir assez étrange. C’était presque irréel d’observer ça…

En fin d’après-midi, nous rejoignons une amie d’Hadrien (le grand belge) qui fait du bénévolat à Varanasi, où elle soigne les gens désargentés. Elle nous emmènera dans un petit restaurant végétarien (comme la majorité des restaurants de Varanasi) où nous mangerons très bien (ça change de la cantine!), et nous irons dans un petit resto pour le dessert: une délicieuse tarte au pomme avec une boule de glace… Un petit plaisir qui valait son pesant de cacahuète!

Le lendemain matin, réveil aux aurores pour aller admirer le lever de soleil en faisant un tour de bateau sur le Gange… Des instants magiques… Des indiens priant dans le Gange en y faisant leur toilette, des sadhus faisant leur yoga, et une cérémonie dont voici un extrait:

 

Notre journée a ensuite été rythmée par la visite du Golden Temple, normalement interdit aux hindous mais nous avons réussi à trouver un arrangement pour rentrer (se faire passer pour des hindous… Toute une histoire…). Nous avons ensuite été mangé dans une German Bakery, où nous avons eu le droit à du fromage et de la charcuterie importée… Ca nous a bien fait plaisir!

Ensuite, nous sommes allés faire du shopping, Varanasi étant connue pour sa soie…

Le retour en train a également été semé d’embûches et plein de surprises: une vieille dame défèque sur le quai, devant tout le monde, comme si de rien n’était; la gare est remplie de gens qui dorment à même le sol, même avec des nouveaux-nés; 3 couchettes pour nous 10, et quelques heures de retard…

Bilan: un week-end magique et plein d’aventures…

vendredi 18 septembre 2009

Impressions et images du campus de l’IIM-C

Pour les moins patients, qui n’aiment pas lire mon “bla-bla” (vous avez bien tort…), voici quelques photos du campus.

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Ces derniers temps ont été remplis de rencontres, découvertes et émerveillements…

Mais il ne faut pas oublier que je ne suis pas venue en touriste (il parait…), je suis venue ici pour étudier (à ce qu’on m’a dit…).

J’ai intégré la deuxième année d’un programme MBA d'une des écoles les plus prestigieuses d’Inde. Comme déjà dit précédemment, les étudiants sont triés sur le volet (400 sélectionnés sur 300 000), et certains ne sont clairement pas là pour rigoler… La majorité d’entre eux ont fait une école d’ingénieur et travaillé un ou deux ans avant de rentrer à l’IIMC. Ils n’ont donc pas du tout les mêmes manières de réfléchir que nous qui n’avons fait que des écoles de commerce…

Idée reçue: Les indiens travaillent dur –> VRAI

A notre étage habitent des étudiants de 1ère année du programme MBA. Lors de leur période d’examen, quelque soit l’heure à laquelle on sortait de notre chambre, ils étaient toujours réveillés, à réviser dans de gros-livres-qui-découragent-dès-la-couverture. Il faut dire que leurs notes comptent lors de leurs placement pour leur stages et emplois, alors il sont très motivés!

Idée reçue: Les indiens sont à la pointe en terme de management –> Ca dépend…

J’ai eu à choisir 6 cours. Certains sont passionnants, comme mon cours de Business Dynamics, qui consiste à modéliser des process au sein d’une entreprise (un petit coucou à mes collègues de la gestion de programmes Generali!).

J’ai également un cours qui s’appelle “Entrepreneurship in NGOs”, où l’on doit mener un projet pour une ONG afin de les aider, en terme de visibilité, fonctionnement, ou tout autre domaine lié à nos connaissances. Je suis rentrée en contact avec une ONG dans le domaine du Commerce équitable, pour laquelle je souhaite mener un projet de knowledge management.

D’autres cours sont beaucoup plus scolaires (économie internationale, économie de la stratégie, plan stratégique et gestion des ressources humaines).

Enfin, j’ai un autre cours de ressources humaines, où pour le moment, le prof ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes… J’espère que ça s’arrangera…

Quoiqu’il en soit, il y a beaucoup de travaux de groupes et c’est pas facile de se coordonner. De plus, les indiens ayant des rythmes de vie différents de nos standards (certains ne dorment jamais je crois…), les réunions sont planifiées en général le soir vers 22 ou 23h…

Le concept “Pump It Up” exporté en Asie

Comme certains d’entre vous doivent déjà le savoir, lorsque je prends des photos, où que ce soit, je n’aime pas que les gens soient statiques dessus car on a parfois l’impression qu’ils ne sont pas contents d’être là.

Pour motiver les sujets de mes photos, je répète souvent la phrase suivante:

“Faites comme si vous passiez le meilleur moment de votre vie. Je veux voir des grands sourires, des bras en l’air et des cris de joie”

Voici en quelques mots l’explication du concept dérivé de mon surnom (attention, il y a un copyright là-dessus!)…

Une explication en image valant mieux qu’un long discours, voici deux photos prises lors de ma soirée de départ:

PHOTO CLASSIQUE

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PHOTO “PUMP IT UP”

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Objectivement, laquelle de ces photos est la plus sympa?!

Je crois que la réponse coule de source…

 

Bref, tout ça pour dire que j’ai décidé d’exporter le concept en Asie (tout un programme!). Mon défi? Me prendre en photo avec des locaux en “pause Pump It Up”.

Pour l’instant, il n’y en a pas encore beaucoup, mais il me reste encore pas mal de temps pour compléter l’album!

Vous trouverez les photos ICI

mercredi 9 septembre 2009

“J’irai dormir chez vous” en Inde, et une petite vidéo musicale indienne

Voici deux vidéos, l’une instructive, et l’autre simplement pour rire…

La première est le numéro consacré à l’Inde de la célèbre émission “J’irai dormir chez vous”, où Antoine de Maximy parcourt la planète en essayant de s’inviter à dormir chez les gens.

Elle dure pas mal de temps mais reflète pas mal l’Inde et sa diversité… Vous la trouverez en cliquant ici.

La deuxième vidéo est un clip indien, relativement connu, où un petit rigolo s’est amusé à essayer de sous-titrer le clip en anglais avec ce qu’il pensait comprendre… Enjoy!

 

Les deux premières semaines en Inde: le “temps d’adaptation”…

 

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Me voici active sur le blog!

Mon absence n’était pas vraiment due à l’abondance de cours, mais plus à un phénomène qu’on appelle plus communément le “temps d’adaptation”… Malgré tout ce que j’ai pu dire dans mon dernier post sur le fait que j’étais bien préparée, qu’il m’en fallait beaucoup pour me choquer, etc… Les premiers jours ont été durs…

En réalité, ici, TOUT est différent :

  • Le climat: Il passe de chaleur caniculaire et humide (94% d’humidité!) à des pluies qui ne s’arrêtent pas pendant plusieurs jours!
  • L’environnement: Nous avons la chance de vivre sur un campus vert et à l’abri de l’agitation de la ville. Le confort basique de nos chambres est suffisant, et les douches froides passent encore à cette période de l’année (je ferai moins ma maline d’ici un mois quand il faudra aller chercher de l’eau chaude dans un seau…). Le problème, c’est dès qu’on sort du campus… Chaque déplacement est un parcours du combattant, qui commence par la négociation du taxi, où l’on sait que quoiqu’il arrive, au final, on se fera avoir…
  • Les gens: Je ne vais pas partir tout de suite dans une explication sommaire des différences culturelles… J’aurais bien le temps d’en parler pendant mon séjour! Mais il existe plusieurs types d’indiens…

- Il y a d’abord les indiens qui vous regardent avec des yeux éberlués, d’autant plus quand on se ballade en groupe troupeau d’occidentaux

- Ceux qui nous prennent en photo, les blondes étant particulièrement appréciées car très différentes

- Ceux qui veulent savoir d’où on vient (“Where do you come from?” est la question fétiche des indiens) avant même de connaitre notre nom

- Ceux qui n’osent pas vous regarder dans les yeux (castes inférieures ou vestiges de la colonisation… Je n’ai pas encore trouvé l’explication…)

- Ceux qui vous harcèlent pour vous vendre des choses dont vous n’avez pas besoin, mais dont pourraient avoir besoin vos parents/frères/soeurs, et qui s’insurgent quand vous refusez d’acheter: “Quoi? Vous n’aimez donc pas votre mère?!” (Véridique, ça nous est arrivé la semaine dernière)

- Ceux qui marchandent beaucoup trop bien… Chez moi, marchander est un jeu, et je sens que je vais pouvoir me perfectionner ici, une fois que j’aurais un peu plus d’infos sur la valeur des choses

- Ceux qui hochent la tête pour dire tout et n’importe quoi: oui, non et peut-être en même temps. Cette catégorie regroupe la majorité des indiens en réalité. C’est déroutant au début mais c’est finalement très drôle, et je suis sûre qu’une bonne partie d’entre nous reviendra avec ce tic (certains essayent déjà de l’adopter, avec plus ou moins de dextérité…)

- Ceux qui vous proposent de l’aide dès que vous avez l’air perdu, particulièrement sur le campus. Les étudiants indiens sont A-DO-RABLES! (On ne peut en revanche pas dire la même chose de l’administration, surnommée “Come back Tomorrow” par les indiens eux-mêmes)

  • La nourriture : (Oui vous aviez peut-être oublié mais j’étais en train de faire une énumération des choses qui étaient différentes ici… Je blablate tellement que vous aviez surement perdu le fil…)

Alors la nourriture… Hmm… Comment expliquer ce point sans paraître trop offensante?

(Attention, la suite n’est absolument pas objective et n’engage que moi… Beaucoup d’étudiants étrangers apprécient encore la cantine pour le moment…)

Chacun de nos Hostel est équipé d’un “Dining Hall”, également appelé “Mess” (et mérite bien son nom…). Il y a a 5 sessions de repas par jour (Ptit dej, dej, goûter, diner, session de nuit). En dehors du petit dej et du goûter où sont servis des toasts avec beurre margarine, confiture, chai et café au lait (ou presque), tous les repas sont identiquement LES MEMES! Manger la même chose ne me dérangerait pas plus que ça si seulement c’était bon et pas épicé…

Idée reçue n°3: Dans une assiette indienne, il y a plus d’épices que de nourriture –> VRAI, VRAI, et encore VRAI!

Bon, il se trouve que dès ma première rencontre avec la cantine, j’ai su qu’on allait pas vraiment être amis… Rien que l’odeur me donne la nausée (au sens propre, c’est bien le pire)…

J’ai essayé de me forcer à y manger, et c’est là que c’est devenu compliqué… Je suis tombée malade, à vomir instantanément tout ce que j’avalais, pendant une semaine entière…

(Promis, je ne rentrerai pas dans les détails de ma vie stomacale et intestinale, même si c’est un des sujets de conversation les plus en vogue en ce moment parmi les étudiants étrangers…)

Bref, tout ça pour dire que la première semaine n’a pas été des plus faciles, mais depuis deux jours, ma bonne humeur légendaire et mon esprit conquérant sont revenus!

Ce week-end, nous partons avec quelques étudiants étrangers pour Varanasi (Bénarès). Première expédition, 14h de train… Ca promet!

samedi 5 septembre 2009

L’arrivée à l’Indian Institute of Management Calcutta

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Nous sommes donc arrivés à Calcutta le 27 août au soir, bien fatigués de la journée de voyage depuis Bangkok. Coralie était malade à cause d’un truc qu’on a mangé dans la rue le dernier jour donc c’était pas facile pour elle.

Une voiture de l’école est venue nous chercher à la sortie de l’aéroport.

Idée reçue n°1: Tous les indiens parlent anglais –> FAUX

Notre conducteur avait de vagues notions, et même s’il comprenait vaguement ce qu’on lui disait, on a pas vraiment pu communiquer avec lui.

Du coup, on n’a pas su combien de temps allait prendre notre trajet jusqu’au campus. Tout ce qu’on savait, c’est que c’était loin (on nous l’avait dit quand on a passé la douane a l’aéroport). Au final,  ça nous a pris tout de même deux heures!

Durant le trajet, j’ouvre grand les yeux, pour ma première découverte de l’Inde. Beaucoup de monde, des petites scènes de vie classiques, des femmes en saris portent leur bébé, des enfants jouent, un cercle de personnes assises en tailleur écoutent le plus vieux d’entre eux, et bien évidemment, des vaches sur le côté de la route… Au final, rien ne me surprend, rien ne me choque. D’une part, j’ai l’impression de ne pas vraiment être là et d’observer ces scènes comme je regarderais un reportage. D’autre part, j’ai lu beaucoup de choses sur l’Inde pour préparer mon arrivée, et c’est peut-être ce qui m’a enlevé l’effet de surprise…

Idée reçue n°2: Les indiens ne savent pas conduire –> FAUX

Les indiens ont évidemment une manière très particulière de conduire. La plupart des voitures n’utilisent ni clignotant ni rétroviseur. Ils conduisent très vite, klaxonnent beaucoup et n’utilisent pas le même concept de priorités qu’en Occident…

Mais en réalité, j’ai vite compris que les conducteurs savent très bien ce qu’ils font! La règle pour les priorités, c’est la “loi du plus fort”, dans le sens où les plus gros véhicules (bus et camions) passent devant les voitures, qui passent devant les auto-rickshaws, qui passent devant les rickshaws et les deux-roues. Les piétons n’ont qu’à se frayer un chemin parmi les véhicules!

On est arrivés sur le campus et on nous a attribué nos chambres pendant que Dorian est allé à son hôtel, pas très loin de notre campus.

Même s’il fait nuit, on remarque déjà que les photos du campus que l’on a vu sur le site internet sont relativement mensongères (ou bien datent de l’année où a été construite l’école) et les bâtiments méritent un petit coup de peinture. L’explication par un indien:

“En Inde, on part du principe que tant que ça ne tombe pas par terre, ça ne sert pas à grand chose de rénover”

Nos chambres ont un confort basique. Quelques étudiants étrangers se sont indignés de leur état, mais personnellement, je ne m’attendais clairement pas à arriver dans un 5 étoiles, donc ça me convient. Et puis comme nous venions de passer 2 semaines à bouger d’endroit en endroit, on était bien contentes d’avoir notre chambre à nous et de pouvoir sortir nos affaires de nos sac à dos!

Sur le campus, il y a plusieurs “hostels”, les bâtiments où sont logés les étudiants. Toutes les étudiantes étrangères sont logées au “Ramanujan Hostel” aussi appelé “Old Hostel”. Les garçons sont logés au “New Hostel” (qui n’a pas grand chose de “New”) ou à l’”Annexe”.

Une fois installées, nous nous dirigeons vers la petite épicerie de notre bâtiment pour nous acheter à manger (On allait quand même pas expérimenter tout de suite la cantine!). Une fois là-bas, Navitesh nous retrouve.

Navitesh est membre du comité d’accueil des étudiants étrangers. Nous partons avec lui visiter le campus. De nuit, c’est pas transcendant, mais en chemin, arrivés devant la seule épicerie du campus qui vend de la bière, on retrouve tous les étudiants étrangers déjà arrivés à Calcutta… Après les présentations, nous avons passé la soirée ensemble sur le toit d’un des Hostel, qui est désormais notre QG…

Petit aparté pour mes collègues de Generali, et tout ceux que j’ai bassiné avec l’histoire de quarantaine due à la Grippe A: A l’aéroport, on a juste eu un contrôle de température pas réellement significatif, et une visite médicale sur le campus qui tenait plus de la formalité… En revanche un des étudiants de l’école est suspecté, mais il est actuellement à l’hôpital…

jeudi 3 septembre 2009

L’Inde, un pays particulier…

Je suis arrivée depuis maintenant une semaine, ce qui va me permettre d’avoir un peu de recul sur ce que je vais vous raconter.

Beaucoup d’entre vous me demandent de raconter la suite de mes aventures rapidement… Mais je viens tout juste de reprendre les cours, ce qui me laisse peu de temps pour écrire…

Je vous raconte tout ça d’ici le week-end, promis!

En attendant, voici une petite vidéo sur les habitudes des indiens, et je vais m’atteler à la tâche de vérifier toutes ces idées reçues, et bien d’autres encore…

mercredi 2 septembre 2009

Derniers jours en Thaïlande: Bangkok et Ayutthaya, 24 au 27 août

 

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La journée du 24 ne mérite pas beaucoup de lignes: voyage retour de Koh Tao vers Bangkok, de 8h30 à 20H30, ferry et bus… Une journée affreuse, mais il en faut bien une pour relativiser avec toutes les bonnes journées qu’on venait de passer…

Le 25, nous avons passé la journée à Ayutthaya, petite ville à 1h30 de Bangkok. Cette ville, fondée au 14e siècle devint la capitale du royaume, puis fut détruite au 18e siècle par les armées birmanes. La ville est donc composée de ruines et d’anciens temples.

Nous avons loué un tuk-tuk à la journée pour visiter les meilleurs coins.

Journée de visite très intéressante malgré la chaleur étouffante. Des temples impressionnants, qui devaient l’être d’autant plus à l’époque de l’apogée de la ville. On se demande quand même comment les armées birmanes ont pu faire pour détruire des édifices aussi imposants…

Le soir même, comme la veille au soir, nous avons diné avec Manu et un ami à lui dans une petite cantine sur le trottoir. C’était vraiment délicieux!

Nous nous sommes ensuite dirigés vers Khao San Road afin de découvrir Bangkok de nuit. Nous avons été au Gazebo, un bar de nuit à l’ambiance arabisante avec chichas et serveurs portant des chachias (mais si vous savez, c’est ces fameux petits chapeaux rouges). J’aurais jamais imaginé trouvé un endroit pareil à Bangkok!

Musique live, clientèle jeune, nous remarquons en revanche rapidement que nous sommes dans un endroit classe quand nous regardons la carte, dont les prix se rapprochent de ceux de Paris…

Nous avons passé une super soirée, en compagnie de Manu, Nicolas, sa copine thaïe et une amie à elle. On a beaucoup rigolé, notamment au retour en taxi, quand Manu nous a fait une visite de Bangkok basée sur des faits pas trop vérifiés:

“Et sur votre droite, vous trouverez une des places les plus célèbres de Bangkok car c’est ici que c’est formé le premier embouteillage de la ville!”

Le lendemain, grasse matinée et quelques visites l’après-midi:

  • Le Wat Arun, ou temple de l’aube: Encore un temple?! Mais pas n’importe lequel! Il doit son nom au fait que selon la légende, il serait “le premier à avoir reçu la lumière du matin”… (?! J’ai lu ça quelque part mais je percute pas vraiment et j’ai pas réussi à trouver plus d’infos, je trouvais ça joli comme formule malgré tout…). J’avais vu des photos de ce temple, et il ne me disait pas plus que ça car je croyais que c’était juste de la pierre, mais en réalité, il est recouvert de petits morceaux de porcelaine de toutes les couleurs, c’est vraiment une merveille! Le seul hic, c’est que pour monter, les escaliers sont extrêmement pentus, du coup la montée a été dure, mais la descente l’a été d’autant plus! (Encore une mission d’accomplie pour les aventurières de l’extrême!)
  • La tour Baiyoke II, qui est la plus haute tour de Thaïlande, avec 343m. Du haut de ses 88 étages, l’immeuble abrite un gigantesque complexe hôtelier. Au dernier étage, une plateforme rotative nous permet d’observer Bangkok à 360°.

Voici d’ailleurs une petite vidéo du haut de Baiyoke II:

 

Nous avons siroté un petit jus avec une vue imprenable sur cette ville incroyable, pris quelques photos souvenirs, et sommes redescendus pour de nouvelles aventures…

  • Nous sommes enfin retournés à Khao San Road pour faire nos derniers achats.

Encore une petite vidéo, pour l’ambiance de Khao San Road:

 

Nous nous sommes laissés tenter par un “Fish Massage”. Nous avons donc mis nos pieds dans de grands aquariums où de tous petits poissons sont venus manger nos peaux mortes… Fous rires garantis! Ca chatouille, c’est très drôle, et au final, on retrouve une peau de bébé!

Le seul hic a été quand on a voulu repartir une fois le massage fini… Nous avons découvert la réelle signification de la mousson! Une pluie torrentielle s’est abattue sur la rue… Au début, on a trouvé ça relativement chiant, et puis on a vite compris qu’on serait bloqués un bon moment, alors on s’est posé au premier endroit qu’on a trouvé: un petit bar improvisé par une boutique de vêtements, avec de la musique sympa, mais surtout, des rabatteurs très motivés et avec qui on a bien ri!

Je pense au final que c’était une expérience qu’il fallait qu’on vive pendant notre séjour, au moins pour appréhender la Thaïlande dans sa globalité (ou presque…). C’était une très bonne soirée…

Nous décollions dès le lendemain pour Calcutta…

C’est ainsi que s’est fini notre séjour en Thaïlande, il y a une semaine maintenant. J’en suis encore nostalgique…

Ce pays est extrêmement attachant, et je comprends maintenant qu’on dise que tous les gens qui y vont une fois finissent toujours par y revenir…

Une chose est sûre, j’y retournerai dès que j’en aurai l’occasion!

(Les photos d’Ayutthaya par ici)

(Les photos de Bangkok par là)

mardi 1 septembre 2009

Koh Tao, 21 au 24 août

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Nous avons continué notre voyage sur les îles du Golfe de Thaïlande en allant sur Koh Tao (l’île de la Tortue, en raison de sa forme), petite île au nord de Koh Phangan.

Même si les îles sont voisines, le voyage a tout de même pris 6h de porte à porte, et un lendemain de Black Moon, c’était pas facile!

Pendant le voyage, on a choisi une plage où on voulait séjourner (oui nous on est comme ça, on fait tout au dernier moment…): Ao Leuk, soit disant “plus belle plage de l’île”. En arrivant là-bas, on a compris que tout le monde avait dû lire la même chose que nous dans le Lonely Planet… La plage était bondée, et tous les resorts environnants étaient pleins ou proposaient des tarifs prohibitifs.

Heureusement, notre chauffeur de taxi nous attendait au cas où. Il nous a alors conseillé une autre plage pas très loin et a appelé pour nous réserver deux bungalows… Vraiment adorables ces thaïs!

Nous avons donc posé nos sacs à dos au Black Tip Resort à Thanote Beach, gérant à la fois des bungalows, mais aussi un club de plongée.

Les bungalows sont un peu moins bien qu’à Koh Phangan pour le même prix, mais ils feront l’affaire vu le peu de temps qu’on passe dedans.

Dès le lendemain matin, nous sommes allés faire un tour de l’île en bateau pour faire du snorkelling.

Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le “snorkelling”, c’est simplement le mot savant pour désigner l’action de regarder des poissons avec un masque et un tuba…

Nous sommes une trentaine sur le bateau, et nous sommes 3 bateaux à faire le même trajet et les mêmes arrêts pour snorkeller… Quand on observe ça du bateau, on a l’impression d’une fourmilière(C’est sans doute les poissons qui devaient nous observer plutôt que l’inverse…)

En dehors de ça, beaucoup de poissons colorés et de toutes formes, une flore incroyable, des eaux turquoises, voire transparente. Certains ont eu pu voir un petit requin mais nous n’avons pas eu cette “chance”-là (je m’en porte très bien…).

Le problème avec le snorkelling, c’est le manque d’uniformité du bronzage… Malgré les applications fréquentes de crème solaire on avait l’air de toasts grillés d’un seul côté…

En fin de journée, le bateau s’arrête sur une petite île au nord de Koh Tao: Koh Nangyuan. On nous informe que nous avons un choix à faire:

  • Soit on reste 2h sur cette île de rêve, qui possède les plus belles plages du pays, mais on doit payer 100bahts (2€)
  • Soit on peut rester sur le bateau amarré, à ne rien faire, pendant 2h.

Le choix est cornélien!

Même si on a pas aimé le fait qu’on nous prévienne au dernier moment qu’il fallait encore payer, on y va sans hésiter…

Koh Nangyuan est en réalité un grand complexe hôtelier haut de gamme. Pour cette raison, tout est payant sur l’île et on a l’impression d’être traités comme des vaches à lait. Absolument TOUT est payant, même la douche sur la plage: 50 bahts pour y avoir droit!

A côté de ça, la plage est une des plus belles que j’ai eu l’occasion de voir, un vrai morceau de paradis! Sable extra-fin, eau cristalline, poissons de toutes les couleurs, et calme apaisant… Que du bonheur!

Nous restons donc les 2h prévues. Juste avant de partir, nous apercevons de gros nuages menaçants. Ce qui est bien avec la pluie ici, c’est qu’elle arrive toujours au bon moment, elle ne gâche rien… On dirait qu’elle s’était renseignée sur notre programme pour qu’on passe une bonne aprem, et dès qu’on est remonté sur le bateau, à l’abri, elle a commencé. Elle nous a aussi permis d’observer un magnifique arc-en-ciel sur l’île depuis le bateau.

Le soir, nous sommes allés sur la capitale de l’île, mais nous n’avons pas vraiment trouvé d’endroit avec une bonne ambiance, et nous avons finalement atterri dans un salon de massage.

Le lendemain, pendant que Coralie et Dorian se sont prélassés sur la plage et se sont fait masser, Thib et moi avons décidé de faire notre baptême de plongée, Koh Tao étant un spot de plongée réputé mondialement. Apprentissage des règles élémentaires, quelques exercices pour vérifier qu’on a bien compris, et c’est parti pour 45mn de plongée… L’impression d’être dans un autre monde, incroyable! Une sensation de totale liberté… Tellement unique que j’ai du mal à trouver les mots adéquats…

Thib a d’ailleurs tellement aimé qu’il a décidé de rester sur l’île pour passer son niveau 1 de plongée, avec lequel il pourra plonger en binôme où il voudra. J’aurais aimé faire la même chose si j’avais eu le temps, mais nous devions rentrer sur Bangkok dès le lendemain.

Pour notre dernière soirée sur les îles, nous sommes allés dans un petit resto sur la plage, manger de très bons poissons au barbecue… Un délice!

Nous y avons croisé un anglais un peu particulier, qui a tenu à partager avec nous ses langoustes en nous disant la phrase suivante:

“Don’t forget that this guy died for you!” (en parlant des langoustes)

On a beaucoup rigolé, de sa phrase et de son état second…

C’est ainsi que s’est fini notre séjour sur les îles.

Encore 3 jours sur Bangkok et sa banlieue avant de nous envoler pour l’Inde…

(Les photos de Koh Tao ici)